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Mercure

Mercure

C’est une réplique agrandie du modèle original extrait en 1987, elle a été reconstituée en 2001 à partir de la statuette en bronze retrouvée à cet endroit, vestige du passé gallo-romain de Hettange. 

La statue représente le dieu Mercure. Messager des dieux, dieu du commerce, des voyageurs et de la médecine, intercesseur (conducteur des âmes) entre les vivants et les morts, identifié à l’Hermès des Grecs.

Hettange-Grande fut une importante bourgade gallo-romaine. C’est ce que révèlent les fouilles archéologiques entreprises sur le sol Hettangeois.

La rue de Rome correspond à l’ancienne voie romaine Metz-Trèves, par la rive gauche de la Moselle. Elle a la particularité de longer le quartier militaire Guyon-Gellin. C’est là qu’une équipe de bénévoles animée par Philippe Stakowski, professeur d’histoire, armée de pelles et de pioches a découvert un îlot d’habitation. Il témoigne de la présence d’un vicus, c’est-à-dire d’une importante bourgade  gallo-romaine qui a existé entre le Ier et le Vème siècle .En creusant à trois mètres de profondeur, les archéologues hettangeois  ont trouvé une foule d’objets : des épingles à cheveux, confectionnés avec des os de porc, des outils (haches, couteaux, faux, scie..) une balance romaine ainsi que plusieurs objets remarquables. 

Parmi ces derniers, une statuette représentant une divinité revêtue du costume gaulois. Cette figurine extrêmement rare se trouvait dans le sol d’une cave, parmi les débris d’une table calcaire. L’œuvre réalisée à l’échelle humaine  (1,84 m à la toise, l’originale mesurant 10cm) représentant l’un des dieux illustre de la mythologie romaine, est implantée en plein centre du lotissement éponyme, le regard dirigé vers les lieux de fouilles qui l’ont vraisemblablement hébergé près de 18 siècles.

Différentes techniques  (agrandissement, moulages (silicone, cire), moulage en fonderie , coulage, vieillissement accéléré du métal , ciselage et patine)  et trois mois de travail ont été nécessaires à Poséidon Silva , fondeur à Wissos (Essone)  pour réaliser la réplique  du dieu Mercure , dont l’original découvert en 1987 par Emile Drobek , est conservé au musée de la Tour aux Puces  de Thionville. 

Une plaque explicative au pied de Mercure
Des découvertes effectuées au XIX -ème siècle, permettaient de croire à l’existence d’un vicus. Les fouilles archéologiques opérées en 1987 lors des travaux de construction de nouveaux pavillons pour les cadres du 40° RT sur les terrains situés de part et d’autre de la rue de Rome, ont confirmé l’existence d’une importante cité gallo-romaine entre le premier et le cinquième siècle. Le quartier des provinces, les terrains militaires bordant la rue de Rome et les environs de la ferme Gérardy occupent aujourd’hui l’emplacement de l’ancienne bourgade.
Une équipe de bénévoles menés par Philippe Stachowski, historien local et professeur d’histoire, responsable des fouilles, avait creusé à 3 mètres de profondeur pour dégager puits et caves.
Parmi les découvertes les plus significatives à cet endroit-là, une remarquable statuette de bronze de 10cm représentant le dieu Mercure, un des dieux illustre de la mythologie romaine, évoque l’activité commerciale. 200 pièces de monnaie datant de 375-385, une soixantaine d’épingles à cheveux en os de porc pour coiffure féminine et autres objets témoignent de l’activité commerciale et artisanale de ce vicus. Tous ces éléments sont allés enrichir le musée de la Tour aux Puces à Thionville.
Depuis une réplique agrandie 1,84m à la toise du modèle original, découvert par Emile Drobek a été installée en bonne place sur la commune dans le lotissement éponyme Mercure, non loin du tracé de l’ancienne voie romaine, l’actuelle rue de Rome.
Il ne manquait qu’une plaque explicative au pied de la sculpture, voilà 33 ans après c’est chose faite, ce mercredi en présence de l’acteur de la découverte Emile Drobek responsable  de l’organisation matérielle, et du Maire de la commune Roland Balcerzak.